Vous trouverez ci-dessous un échantillon de projets participatifs de l’INRA (résumé + lien vers une page ou un site web).

AGIIR


L’application AGIIR, utilisable aussi bien sur le Web que sur smartphones, permet de géo-référencer de manière participative divers bioagresseurs invasifs : processionnaire du Pin, frelon asiatique, punaise diabolique et pyrale du Buis.


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BAKERY


A partir de projets de sélection participative de variétés de blé, volonté des chercheurs, étudiants et paysan-boulangers d’étendre le projet de recherche à l’ensemble de la filière (du blé au pain). Les objectifs de BAKERY sont de fournir une description fine de la diversité biologique et socio-culturelle d’un écosystème agro-alimentaire « Blé/Homme/Levain » à faibles intrants afin de permettre une meilleure compréhension des interactions et des services rendus.


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AUPALESENS


L’ambition du projet AUPALESENS était de démontrer l’efficacité de leviers sensoriels pour prévenir et lutter contre la dénutrition chez les seniors. L’un des objectifs spécifiques était de développer une méthode pour mesurer l’acceptabilité d’aliments auprès de populations âgées et fragiles et de développer des aliments adaptés aux attentes et aux préférences des personnes âgées
dépendantes.


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CITICKS


Le projet vise la collecte de tiques qui ont mordues (collectées sur les hommes ou les animaux) et de données qui accompagnent ces morsures via une application smartphone (signalement TIQUE). Ces données seront analysées pour mieux comprendre le risque de morsure et de transmission des maladies par les tiques. Elles serviront aussi à établir une cartographie des morsures, disponible en temps réel pour tout utilisateur de l’application smartphone, ce qui permettra aux usagés des
milieux naturels (promeneurs, professionnels) d’être avertis sur les risques de morsure et de prendre des dispositions en conséquences. Des stages de recherche destinés aux scolaires, au grand public et aux professionnels des milieux forestiers et agricoles sont également prévus dans le cadre de l’initiative « Tous Chercheurs ». Ces stages auront pour objectifs de collecter des tiques en milieu naturel, de réaliser des analyses sur celles-ci (identification des tiques et analyse des bactéries qu’elles contiennent), de transmettre les connaissances scientifiques sur les tiques et les maladies qu’elles véhiculent, d’explorer des voies de recherches basées sur la participation active des personnes de la société civile et d’initier les participants à la démarche scientifique.
Voir aussi l’article paru dans « The Conversation »


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Co-Click’Eau


Co-click’eau est une démarche visant à agir pour une agriculture plus durable dans les Aires d’Alimentation de Captage. C’est aussi une base agronomique et économique pour une négociation collective agriculture-environnement. Elle fonctionne via une co-construction de scénarios avec les porteurs d’enjeux agricoles, institutionnels et citoyens, pour définir des objectifs à l’échelle du territoire et formaliser les connaissances agricoles locales sur les alternatives techniques. C’est également un outil de simulation en ligne pour la conception de scénarios d’évolution des pratiques agricoles et l’évaluation de leurs effets environnementaux et socio-économiques. Il permet de générer des propositions d’actions concrètes avec des objectifs de résultats, prenant en compte le contexte local du captage et les opportunités territoriales.


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Co-création d’une réserve de biosphère


Une démarche participative développée par un collectif initié par l’Inra a permis d’associer de nombreux acteurs pour la création concertée d’une Réserve de biosphère dans les gorges du Gardon.


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CSI Pollen


CSI Pollen est un projet européen de recherche participative impliquant des apiculteurs pour évaluer la diversité des pollens récoltés par les abeilles. Des élèves de collèges et lycées prennent part à l’aventure ! La diversité des pollens récoltés par
les abeilles est un sujet à la fois tourné vers l’apiculture et l’environnement; les couleurs des pollens apportent un aspect ludique, pédagogique.


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DIVERSIFOOD


Ce projet européen a pour objectif de stimuler la biodiversité cultivée en Europe et de soutenir le réseau semencier informel,
pour une alimentation de qualité et des formes durable d’agriculture, notamment l’agriculture biologique.


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Laboratoires « Tous chercheurs »


Essaimage en Lorraine d’une action portée par l’association « Tous Chercheurs » de Marseille créée en 2004. Il s’agit de permettre au grand public, dont des scolaires, de vivre la démarche de recherche dans de vrais laboratoires, encadrés par des doctorants et des post-doctorants, et de contribuer à développer l’esprit critique des citoyens. A court terme, l’objectif est de
proposer également des projets de recherche participatives co-construits avec le public qui permettent à celui-ci, non
seulement de participer aux côtés des chercheurs à l’acquisition de données en utilisant du matériel et des équipements de laboratoire, mais aussi d’analyser les résultats obtenus.


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Contrôle des dégâts d’insectes sur le chêne


Ce projet de sciences participatives à l’échelle européenne a pour objectif d’améliorer les connaissances sur le rôle des prédateurs dans le contrôle des dégâts d’insectes sur le chêne pédonculé (Quecus robur).


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Lutte contre
l’érosion dans le Pays de Caux


Mise en place d’une démarche de modélisation d’accompagnement avec les acteurs locaux (Chambre d’Agriculture, Association Régionale pour l’Etude et l’Amélioration des Sols, Syndicats de bassin versant, Agriculteurs, Elus, etc.) pour tenter, avec l’aide d’un jeu de rôles (CauxOpération), de tester les possibilités d’une mise en place concertée d’actions pour limiter le ruissellement à différentes échelles d’investigation (les exploitations agricoles, la commune et le bassin versant).


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LYMESNAP


Le CHU de Clermont-Ferrand et l’INRA organisent une étude visant à recenser les cas de formes cutanées de la maladie de Lyme dans les Combrailles. Les personnes présentant des formes cutanées de la maladie sont invités à les signaler par téléphone. L’enjeu est d’avoir des nombres fiables de cas de malades pour pouvoir en estimer l’importance. Pour la population, l’intérêt est d’avoir une meilleure connaissance de la prévalence de la maladie et du risque. C’est une étude de faisabilité afin de tester la possibilité de l’étendre au niveau régional voire national.


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Cultiver de l’eau propre


Au sein du territoire de Brienon (Yonne), où la qualité de l’eau
potable doit être restaurée, une dynamique de travail s’est mise en place entre le comité de pilotage du territoire, le monde de l’eau et le monde agricole grâce à des méthodes et des outils construits par la chambre d’agriculture de l’Yonne et l’INRA. Un groupe d’agriculteurs a travaillé pour faire ses propres propositions de plan d’action pour le territoire.


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Pl@ntNet


Le projet Pl@ntNet vise à acquérir des connaissances sur
l’identité, la distribution et l’usage des plantes pour le développement de l’agriculture et la gestion de la biodiversité, et ce par des recherches innovantes pluridisciplicnaires entre botanique intégrative et sciences de l’informatique et par la promotion des sciences citoyennes. Pl@ntNet est né d’une collaboration entre l’UMR AMAP, l’INRIA (Equipes Imedia/Zenith) et l’association Téla-botanica.


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Réduction
de l’usage des produits phytosanitaires à l’échelle du vignoble alsacien.


Les 35 vignerons participant au projet de Westhalten cultivent 200
hectares, en pratiques raisonnée, biologique ou en biodynamie.
Ils ont trois priorités : l’abandon des herbicides dans le cavaillon, l’image du vigneron dans la société, et la co-construction
d’un projet de baisse des intrants de synthèse pour le contrôle des maladies fongiques. Mais comment imaginer un projet d’agroécologie pour la viticulture alors que des solutions clef en main n’existent pas ? Avec la méthode de travail portée par l’Inra, les savoirs de tous sont reconnus, et les désaccords sur les visions de la viticulture, de l’environnement, qui bloquent l’innovation et l’action, deviennent une ressource pour penser autrement. Que ce soit pour couvrir le cavaillon avec
des piloselles ou imaginer les outils d’une charrue pour le travailler, ce projet articule les savoirs des vignerons avec ceux qu’ils sont allés rechercher lors de visites, de rencontres dans les vignes ou de lectures d’articles scientifiques et techniques. Les vignerons partagent ensemble les résultats de leurs expériences singulières, produisent des résultats agronomiques et techniques, situés et vrais, grâce à la vigilance et à l’exigence de leur engagement collectif, ainsi qu’à la diversité des pratiques et des pensées.


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Sélection
participative Blé dur


La non-adéquation entre la qualité du blé dur biologique produit et le cahier des charges de la filière aval questionnait la pérennité de la filière blé dur biologique française. Des agriculteurs ont alors fait appel en 2001 à des chercheurs du département « génétique et amélioration des plantes » du centre INRA de Montpellier pour accéder aux ressources génétiques et engager un programme
d’évaluation et de sélection variétale en conditions biologiques. Ce
programme a été mené chez et avec les producteurs dans deux territoires majeurs et contrastés de la zone traditionnelle de production de blé dur : le Lauragais et la Camargue. Des chercheurs en sciences sociales du département
« science pour l’action et le développement » de l’INRA se sont
mobilisés. L’enjeu consistait à raisonner une recherche-action, impliquant non seulement les agriculteurs dès l’amont de la sélection mais l’ensemble des acteurs de la filière (producteurs, collecteurs, transformateurs, consommateurs) de façon à prendre en compte les objectifs, les contraintes et les compétences de chacun et à partager et débattre les hypothèses et méthodes au cœur du projet d’amélioration variétale.Le blé dur est rapidement devenu un des modèles permettant d’aborder plus largement les contraintes techniques, socio-économiques et juridiques de
l’agriculture biologique et d’une sélection participative.


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Survivors


Le projet visait à répondre à la question : « Pourquoi un arbre meurt-il en situation de sécheresse ? ». Certains font l’hypothèse que les arbres meurent de faim, d’autres font l’hypothèse qu’ils meurent de soif. Pour tester ces deux hypothèses, les chercheurs de l’Inra de Nancy ont entrepris de mettre en place une expérience à laquelle une même cohorte de 80 collégiens a participé pendant trois années avec l’équipe enseignante. Le projet a été construit avec le CPIE de Nancy-Champenoux.


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TaTa-Box


Ce projet visait à créer une boîte à outils pour accompagner les acteurs dans la conception de la transition agroécologique de leur territoire. Des méthodes et outils participatifs ont été testés avec les acteurs des agricultures locales et du territoire de deux secteurs d’Occitanie. Cette démarche prospective a permis à ces acteurs locaux de co-construire une vision partagée de la trajectoire d’évolution de leur territoire, en progressant pas à pas dans les étapes de la concertation.


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