Dans les (nouvelles) instructions aux auteurs INRAE pour la rédaction des adresses monolignes, il est recommandé de ne pas utiliser le codique d’unité (eg UMR1234) . Pourquoi exactement, car c’est très utile pour la bibliométrie d’unité ?
Une justification entendue est que ce n’est pas un identifiant unique car dépendant de la tutelle. L’adoption d’un référentiel national existant il me semble (RNRS, cf dépôts ANR) serait la solution. Quid ?
Merci

Dans le cadre de la fusion INRA et IRSTEA, la note de service n° 2016-13 du 17/02/2016 est abrogée et remplacée par la note de service n° 2020-10 du 01/01/2020 fixant les nouvelles modalités de signature « monoligne » des publications.
– L’article 1 de cette note de service rappelle que « La Direction de l’Enseignement Supérieur, des Sites et de l’Europe (DESSE) est chargée de l’établissement et de la mise à jour régulière de la liste de référence des écritures, unité par unité, y compris pour les unités propres, ainsi que de sa diffusion via son intranet. »
– Par ailleurs, l’article 4 (§ 4.3. Désignation de l’unité) précise que « L’unité, de recherche ou mixte de recherche, est désignée par l’acronyme recensé par la DESSE, qui tient à jour une liste de ces unités en concertation avec le RNSR. En vertu de l’article 2.3. relatif aux intitulés, le nom complet de l’unité est à éviter, de même que les numéros d’unité, qui peuvent être différents, selon les tutelles, pour une même UMR ».
La DESSE (ex-Darèse) s’assure donc bien de faire le lien avec le répertoire national des structures de recherche (RNSR) https://appliweb.dgri.education.fr/rnsr/.
Le codique d’unité n’apparaît en effet plus en raison de numéros différents selon les tutelles. Toutefois, la recherche dans les bases de données pour une bibliométrie d’unité pourra se faire sur les sigles.
Par ailleurs, le numéro d’unité proposé par le RNSR est peu, voire pas utilisé au sein des unités. Il est assez long (9 caractères voir exemple dans la copie d’écran ci-dessous). Cela peut donc générer des erreurs à la saisie de ce numéro par les chercheurs, ou dans les bases de données qui risquent de le tronquer.